Maman, d’où viennent les tailleurs?
BRÈVE HISTOIRE DU COSTUME-TAILLEUR POUR FEMME. (suite…)
READ MOREIsraël Galvan et son spectacle “FLA.CO.MEN”
Rencontre du troisième type avec un ovni du Flamenco. Mais quel est cet animal, cette bête de scène? Galvan réinvente le flamenco une fois de plus entre danse contemporaine, art martial, concerto. L’artiste est tour à tour percussionniste, peintre, acteur, spectateur et danseur. Mais quel est cet objet artistique? Quelle est cette langue? Qu’estce qui se joue devant moi? Quelque chose nous rappelle le flamenco bien sûr mais quelque chose nous en éloigne. Il sort, s’échappe du classique, se joue des codes, se transforme, s’invente chef d’orchestre, danse avec ses partitions. Cet artiste unique devient au fil du spectacle avantgardiste, magicien, provocateur. Il nous dévoile ses obsessions, ses musiques, ses rythmes entêtants, ces gestes affûtés, son style avec générosité. Sa liberté artistique s’impose. Le danseur change de vêtements, et sans filtre se met à nu. Il nous invite à suivre ses pas, nous tient par la main, nous perd, nous quitte parfois. Galvan se moque, rend hommage aussi et nous expose sa folie douce. Accompagné de musiciens ou chanteurs issus du jazz et du flamenco traditionnel, Galvan prend des détours. Chaque obsession prend forme, il structure, décompose et répète ses pas, ses sons. Pas de flamenco « puro » mais « profundo y loco» o « nuevo por cierto » ! Avec cette impression qu’ici et maintenant tout se peut, Galvan ouvre le monde des possibles. Galvan nous questionne souvent et nous séduit toujours. Qui se laisse aller sans crainte à l’expérience artistique sera conquis.
Par Julie Bouchex.
READ MOREDe la rêverie à la création: portrait des créateurs, par Julie Bouchex.
On a une nouvelle partenaire sur le Blog Cruz Costa: Julie Bouchex nous amènera à son univers LTAW, projet qui partage avec son mari Yannick, leur TinyHouse… L’objectif: chercher la singularité, et mettre en lumière les processus de création dans différents domaines. Décripter la démarche des créateurs, des acteurs de la vie locale ou internationale. Elle écrira des petits articles sur « l’art et la culture » : un(e)artiste, un(e) créateur/trice, une architecture/construction, une éco-initiative, une aventure, une gastronomie…
María Gondar.
De la rêveries à l’ expression : Portrait de créateurs
Création d’L-T-A-W (Love-Trip-Artistic-Way) : un concept, un art de vivre, un blog d’expressions artistiques, une ligne de conduite, un fil conducteur, le fil d’Ariane , une genèse, le noyau dur, le nectar d’un couple de créateurs.
Avec des modes d’expressions divers tels que la mise en scène, la photo, l’écriture, la chanson, la sculpture…
Pour délivrer leurs sensibilités, livrer en brut ou par quelques détours leurs visions, leur imagerie, leurs fantasmes.
Ancré dans son temps ou suspendu dans un imaginaire, LTAW propose un univers unique, très personnel, parfois charnel, avec souvent cette obsession du double, de la liberté, de la fusion, de l’introspection.
LTAW aborde les thématiques telles que la nature, l’homme perdu qui cherche éperdument sa source, qui livre son cœur, qui engage son esprit tout son être dans le processus artistique. Mais aussi le thème de la discrimination, des limites de la folie, de la beauté d’un monde métissé. De l’animalité qui peut sommeiller en chacun de nous.
Avec toujours une volonté de créer du lien avec autrui, une passerelle entre la création artistique et le monde.Une tentative, une quête, exprimer avec philtre ou sans philtre sous différentes formes tour à tour l’intime et l’universel. Pour exploiter encore et toujours les contrastes , les fragilités, les contradictions de l’artiste.
Julie Bouchez.
Lien du blog:http://ltaw.over-blog.com
La meilleure défense… c’est une belle robe
Je suis sûre que beaucoup de femmes seront d’accord avec moi: une belle robe peut nous faire sentir bien, et peut aussi avoir le povoir de faire sentir mal à l’aise à celle qui ne nous aime pas trop, qui nous soumet fréquemment à des scrutins et que, pour son malheur, pêche d’envie. Sans attaques, sans paroles, sans blesser, rien de plus. Quelque fois il faut seulement s’habiller.
Avec ce clin d’oeil au Mariscal Poniatowski -en rigolant sérieusement-, j’écris aujourd’hui sur le pouvoir de l’image. Il faut réfléchir à l’effet que l’on donne aux autres, au message que renvoie notre tenue. Qu’est-ce que je prétends dire avec mon apparence?
Évidemment, à cette époque, on ne s’habille pas pour nous couvrir ou nous protéger. On le fait comme acte social. D’une manière ou d’une autre, tous, ou presque tous -même ceux qui croient ou assurent le contraire-, utilisons les vêtements comme une extension de la notre personnalité, quelque chose qui nous défine, nous identifie: «j’aime le sport», «j’écoute Heavy Metal», «j”adore la mer», «je suis artiste»… Soi avec des accessoires, des symboles ou des tatouages, on donne beaucoup d’information de notre intérieur. On montre si on appartient à un groupe (Hippie, Punk, Hipster…), si on aime la Mode ou bien si tout cela nous semble égal. On remarque ce que l’on aime de soi même ou on cherche de cacher ce que l’on donne des complexes.
On s’habille d’une manière différente lors d’un recrutement car on est conscient que la tenue vestimentaire est un meccanisme plus de communication, une extension du CV, une sorte de carte de présentation avec laquelle on veut provoquer une réaction ou acceptation par notre interlocuteur: «je suis sérieuse, responsable, intelligente, minutieuse…». C’est que l’on appelle belle apparence. Mais, bien sûr, on n’irai pas habillées de la même manière à un rendez-vous auquel on veut transmettre: «je suis amusante, sexy, belle…».
À mon avis il faut savoir ce qu’est approprié pour chaque situation, mais il ne faut pas se déguiser et cacher la propre personnalité. Je ne semble pas plus intelligente si je porte dans toutes mes interviews une bluse blanche et un pantalon bleu marine, si je ne m’habille pas d’habitude de cette façon; ni personne ne tombera pas amoureux de moi simplement pour me présenter avec une micro-robe en imprimé léopard, si ce n’est pas mon style personnel, si je ne sens pas moi-même.
Sans aucune doute si on va à une fête, on doit s’habiller de fête, et cette tenue ne nous servira pas pour assister à des funérailles, ni pour aller au boulot, mais -je réitère que c’est seulement mon avis- j’entends la mode d’une manière qui soit conforme à notre intérieur. Le dress code nous aide à être habillées d’une manière appropriée et respectueuse en différents moments, mais ce n’est pas un conglomérat de règles fermé que l’on doit respecter. Je suis plus de vêtements qui nous fassent sentir à l’aise -avant tout- qui nous favorisent, qui soient polyvalents et qui trasmettent un message de cohérence et de sécurité en nous-mêmes.
Les gens de Costa
En plus d’être le deuxième nom de ma mère, j’ai choisi Costa (Côte, bord de mer en Français) pour la marque par sa signification, car je suis liée à la mer. La mer… Je ne sais pas si cela est amour ou obsession, mais j’y ai besoin de vivre, près de l’eau, du sable, des ports…
J’écris ce post en hommage à un autre fou des vagues. J’aime les fendre à voile et lui aime les surfer avec sa planche.
C’est le photographe de mes shootings (chez son studio/galerie d”art à Corogne, A Fábrica do 13), quoique de profession il soit architecte, et ait une marque de planches de surf sur mesure -je crois qu’il ne sait pas cuisiner, mais on ne le peut pas demander plus de choses-.
Je lui ai chargé une planche artisanale avec un de mes dessins, pour la mettre au atelier et lui donner un air un peu plus marin -en outre de mes maquettes de bateaux-. Mais je ne sais pas encore quelle illustration choisir… Il ma dit que l’on pourrait lui ajouter quelque tissu criard… Je vous montrerai le résultat.
À mon avis c’est très important faire du lieu de travail un space agréable, attrayant, ne pas seulement pour les autres, mais pour soi même, personnalisé…
Si vous voulez surfer avec une planche si fashion et exclusive comme celle que j’en aurai très bientôt, vous pouvez le la lui charger ou, si vous préférez, assister à un de ses cours chez son atelier et la fabriquer vous même. Je vous laiss ici le link à son Facebook.
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Working outfits
J’adore dessiner des différents types de stylismes, soi street-style, fête, mariées…, mais il y a quelque chose que a été toujours ma «faiblesse»: les outfits pour le travail. Je soupçonne impressionnée depuis petite par les séries et les films américains, avec ces executives women toujours impeccables avec leurs tailleurs jupe et leurs workdress des grandes marques, montées sur leurs talons aiguille.
Style classique actualisé.
Depuis lors j’ai passé des milliers d’heures ma vie à dessiner ce type de robes et costumes, à la recherche d’un style propre et cohérent.
Je suis de celles qui croient que avec une robe grise ou bleu marine on réussit toujours; du coup j’en ai 6 ou 7 de chaque couleur -vice méchant-. Nous évitent le rédoutable «je sais pas quoi mettre!» quant on a une réunion, une interview ou un déjeuner de travail.
J’aime beaucoup les coups classiques, adaptés à cette époque, avec des lignes modernes, mais pas nécessairement de tendance.
S’habiller d’une forme ou d’une autre ne nous fera pas ni plus ni moins professionneles ou sages. Cela ne fera non plus moins douloureux se lever à l’aube ni plus facile la journée… Mais on connaît ce sentiment quand on porte une belle robe que l’on fait sentir belles et à l’aise, ce doux sourire intérieur: «je suis la femme la plus attirante du monde, ou, au moins, la seconde…». Je rigole, mais la confiance en soi est essentielle pour se sentir bien, nous rassure et nous aide aussi à travailler correctement, à être plus productives.
La clé est s’adapter à chaque ambiance de travail, en respectant leur dress code, mais en mantenant la propre identité, en étant audacieuses et en jouant, car la mode est un jeu.
La robe à pois de la photo est confectionnée en laine grise et turquoise, sur le genou, coup simple et pas trop serré, mais en suivant les lignes corporelles. Le touche éclat l’apportent la ceinture et les épaules en tulle gris, transparent, remarqués en passementerie brodé de pierreries.
Êtes-vous disposée à écarter la jupe tube et la bluse et essayer des autres looks qui mettent en valeur la votre femminité, qui fassent éclater la propre personnalité et marquer ainsi la différance?
Si vous êtes prête et cherchez un look exclusif, sur mesure, vous pouvez nous contacter: cruzcostacostura.com
Et si vous cherchez des conseils, Rebeca Avila aporte clés pour réussir avec les looks du travail dans son site workingoutfits.com. C’est l’unique site en Espagne spécialisé en stylismes et lifestyle pour la femme professionnele.
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